Déplacer mon corps sur la musique a toujours été source de joie et cela me vient naturellement. «Tu pouvais danser avant de marcher», m’a dit ma mère un jour. J’ai commencé la danse classique à l’âge de 4 ans et j’ai continué jusqu’à vingt ans. Ensuite, j’ai expérimenté d’autres formes de danse telles que la danse moderne, le jazz et les claquettes. Finalement, j’ai découvert la danse de salon et c’est devenu une passion. Peu de temps après avoir déménagé aux États-Unis, j’ai participé à des compétitions. Jouer sur scène était un délice, mais les compétitions se sont avérées trop stressantes pour moi. J’ai donc choisi de rejoindre une équipe de formation USABDA avec laquelle je me suit produite pendant 9 ans.
Les responsabilités familiales nous ont finalement séparés, mais j’ai continué à enseigner les danses de salon et le swing, et à me produire localement chaque fois qu’une occasion se présentait. Quelques années plus tard, j’ai réalisé que mon corps commençait à souffrir et qu’il devenait urgent pour moi de trouver des formes de danse plus douces. Ma formation en arts expressifs m’a initiée à la thérapie par la danse et je me suis tout de suite sentie à l’aise. Le yoga et diverses formes de Qi-Gong m’ont également ouvert de nouveaux horizons et de nouvelles manières de me connecter plus profondément à mon Essence.
Maintenant j’exprime la joie de la musique à travers mon corps de manière simple et naturelle. En répondant à cette impulsion naturelle, je me donne la permission d’abandonner les règles établies, les schémas et les chorégraphies. Laisser la musique s’exprimer à travers moi, sans jugement, sans me comparer aux autres, est tellement libérateur ! Accepter d’être juste qui je suis dans le moment présent et me sentir libre d’exprimer ce qui monte en moi. En partageant ma vision avec le plus grand nombre, j’ai bon espoir d’inspirer d’autres personnes à s’autoriser à faire de même.
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